Le CIGC a reçu le rapport de l’étude qualitative Kantar portant sur l’image du Comté auprès de ses consommateurs.
Le Comté est apprécié pour sa saveur exquise sa richesse aromatique
C’est le premier aspect qui ressort des commentaires de consommateurs interrogés, séparés en six groupes distincts en fonction de leurs âge et provenance géographique (FrancheComté ou autres régions de France). Tous les groupes notent un goût « exquis et typique », « avec du caractère », « qui varie en intensité » et des saveurs « diverses, différentes selon les saisons ».
Les engagements du Comté pour la nature surprennent et séduisent.
Les interrogés ont découvert et accueilli favorablement les engagements pour la biodiversité et la nature pris par le Comté dans son futur cahier des charges. Pour beaucoup, les chiffres et le vocabulaire agricole exprimés sont parfois peu évocateurs, mais ils apprécient les preuves d’actes concrets et chiffrés pour étayer ces engagements. La préservation des paysages est importante à leurs yeux, comme le respect des sols et des rivières qu’ils relient à leur propre santé.
Le bien-être des vaches qui pâturent dans les prés est important.
Respecter l’animal, son confort, le laisser pâturer en liberté et veiller à une évaluation de son bien-être est un point fort du Comté soulevé par les participants à cette étude. « Une vache bien traitée donne du bon lait, gage d’un bon Comté. »
Le Comté plaît à toutes les générations. Il est associé au partage, à la convivialité.
C’est un fromage qui fédère, qui plait aux enfants comme aux adultes et qui se prête bien aux repas entre amis, en famille. Autour du Comté, gravite une image de partage chaleureux et détendu, de moments simples et précieux. Il est aussi « facile » à découper, à préparer, à transporter et à manger. Il se marie avec tout, se mange sur le pouce pour un encas réconfortant, en fin de repas, à l’apéritif, cuisiné ou râpé sur un plat de pâtes.
L’Homme joue un rôle central au cœur du processus de fabrication.
La préservation des savoir-faire est valorisée par les consommateurs, qui voient dans la production artisanale du Comté la garantie d’un fromage authentique, de qualité préservée favorisant l’emploi local et le respect de la nature. Ils sont aussi sensibles à la « juste rémunération des producteurs, fromagers et affineurs de la filière ».
Alain Mathieu, président du CIGC, conclut : « Nous avons étudié le regard que portent les consommateurs sur le Comté. Nous sommes en permanence en questionnement : est-ce que nos engagements sont assez forts ? La filière est restée solide pendant ces deux années de crise, avec confiance mais vigilance. Elle est attendue, on ne doit pas s’endormir, mais se mobiliser. C’est un défi important pour 2022 ».