Le moins que l’on puisse dire c’est que 2022 ne sera pas, chez nous comme ailleurs et à plus d’un titre, une année ordinaire. Guerre en Europe et ses drames à nos portes, sécheresse, incendies et changement climatique, raréfaction des ressources énergétiques et inflation, prédation … Le tout dans un climat social évidemment tendu.
Même si nous ne sommes pas hors de cette réalité, loin de moi l’idée d’alimenter ou d’en rajouter à ce climat pesant. Au contraire, à l’heure où les comices agricoles se terminent, en faisant la somme des actions qui ont animé notre territoire, ne serait-ce que depuis Les Rendez-vous du Comté en mai dernier, il convient d’apprécier à sa juste valeur la robustesse de ce dynamisme collectif malgré la force des vents contraires.
Fin de l’abondance, place à la sobriété ; les formules bousculent les esprits. Préparent-elles aux changements ? Sans doute. Mais pour notre filière, même si les changements s’imposent de façon plus rapide qu’imaginé, cela renforce notre détermination et notre impatience de voir aboutir notre cahier des charges, tant les engagements qu’il porte s’inscrivent dans la trajectoire de
ces évolutions incontournables.
Malgré cela et l’énergie (non fossile !) que nous déployons encore pour convaincre et obtenir sa validation, à la question « Quand ? » je réponds « Au plus vite », mais j’ajoute : « Depuis presque 65 ans dans la filière Comté, l’obtention de chacun des dix cahiers des charges successifs n’a jamais été une fin qui laissait entrevoir de longues années de quiétude ».
Sceller solidement une pierre supplémentaire, et déjà se mettre au travail pour poursuivre la construction de notre bel édifice, s’impose à nous de façon continue. Si les défis actuels sont de taille et nous pressent, aux assauts de paroles vertueuses, nous privilégions l’abondance des actions et la sobriété du langage.
C’est ce que notre collectif fait de mieux depuis longtemps.
Abondance d’actions
